Témoignages

  • Mon père ayant été en prépa à Ginette, je connaissais l’esprit de l’école. J’étais évidement attiré par cette ambiance et ce cadre de travail, mais mes résultats au lycée (bons mais pas excellents) ne me permettaient que de rêver de cette admission. C’est donc avec la plus grande sincérité que j’ai envoyé mon dossier de candidature, en mettant en avant ma motivation, mes activités extrascolaires et mes qualités humaines. Un premier conseil donc, permettez-vous de rêver !
    C’est avec une grande joie que j’ai appris mon admission et je n’ai pas été déçu ! Le niveau est très élevé, mais j’ai tissé des amitiés uniques et je ne me suis jamais retrouvé seul face aux difficultés. Jamais je n’avais été face à une telle exigence et l’effort à fournir peut sembler insurmontable, mais j’ai été marqué par la grande confiance et l’attention des professeurs. Le cadre de Ginette m’a permis de passer une excellente première année, pendant laquelle j’ai énormément reçu, mais aussi beaucoup donné.
    Mon deuxième conseil : N’hésitez pas, ça vaut la peine d’être vécu !
    Vladimir Guize

  • Étant athée, ma plus grande peur en venant à Ginette était d’être mal vu par l’administration comme par mes camarades, exclu de l’esprit de Ginette, de la classe,… Mais en fait bien que catholique, l’établissement met en avant des valeurs humaines plus que des valeurs religieuses. Le fameux esprit co que vous découvrirez en arrivant à Ginette est bien plus basé sur l’entraide, la solidarité, pour une réussite en groupe, une intégration dans les meilleures écoles pour tous et pas simplement pour les quelques élèves les plus brillants.
    On peut donc tout à fait s’épanouir à Ginette en tant qu’athée, musulman, juif, catholique ou autre, car il n’y a aucune obligation ni pression religieuse.

    Guillaume Dubois-Nakhlé

  • Je n’ai entendu parler de Ginette qu’à partir du début de mon année de Terminale. Je ne savais pas exactement ce que je voulais faire mais ce n’est qu’une fois que je me suis rendu aux portes ouvertes que Ginette m’est apparu comme l’endroit où je souhaitais passer mes deux prochaines années. Cette école est alors devenue pour moi davantage une finalité qu’un moyen pour entrer en école de commerce : Ginette s’est transformé en un objectif qui a rendu positif tout mon travail. Je n’étais pas en tête de classe mais cette visite de Ginette ainsi que les discussions avec des élèves de l’école m’ont immédiatement poussé à travailler pour rejoindre ces élèves et ainsi pouvoir participer à ce mythe que représente Ginette.
    Je n’ai ainsi qu’un mot à vous dire : tentez !

    P. Beistegui

  • Yo les futurs Spices !
    Si vous lisez ça, c’est que vous êtes intéressés ou des futurs membres de Ginette. Surtout n’ayez pas peur, vous êtes entre de bonnes mains ! J’étais angoissé comme jamais avant la rentrée mais un an après je peux vous dire que vous êtes au bon endroit. Ginette est votre maison, vous êtes entourés de vos nouveaux amis toujours là pour vous, comme vous serez toujours là pour eux. Vous avez peur de ne pas être à la hauteur ? Vos profs et vos amis vous hisseront jusqu’au sommet (HEC au minimum). La Terminale est derrière vous, c’est seulement votre travail qui compte désormais. Quels que soient vos centres d’intérêts, vous serez comblés. Pour le reste, vous verrez … On a déjà hâte de vous rencontrer !

    Paul Cussac

  • Mes années Ginette ont, pour le moment, été les plus riches de ma vie. Je ne crois pas qu’il soit possible de vivre quelque chose d’aussi exaltant intellectuellement mais également sur tous les autres plans. Les amitiés que j’y ai forgées restent des années plus tard les plus belles. La formation spirituelle ignatienne fut l’étincelle qui a lancé ma vie de foi actuelle. La formation humaine y est extraordinaire. L’excellence et le travail n’y sont pas de vains mots mais surtout le don de soi incarné dans la plus belles des devises: servir. Une devise qui m’a emmené en Inde avec Ginette. Une exigence pour la vie d’après. Je crois qu’en dehors de la ferme de mes parents en Bretagne, la BJ reste le seul endroit que je considère toujours, à chaque fois que j’y passe, comme ma maison. Je sais que l’esprit qu’Isabel Jubin perpétuait il y a quelques années est intact. “Réussir sa vie et sa prépa, deux en un c’est plus malin” disait-elle. Bon, elle nous embêtait bien dans l’accomplissement des sacro saintes traditions qui font, dans l’univers légendaire de la BJ, des Epiciers les maîtres des murs. Si tu lis ce texte et que ça te donne envie, dis toi cependant que seules les larmes, la sueur et la pauvre bière que tu boiras le samedi soir au Franco-Belge à Versailles te permettront dans quelques années d’en dire de même. Sache néanmoins que ce syndrome de Stockholm ne m’est pas personnel. Pour le reste, tu verras. Alexandre, Ginette 2010, HEC 2015, 26 ans